Te
souviens-tu de l'été aux saveurs brunes, quand la musique dansait
sur la mer où nous dormions baignés de clairs obscurs ? La
nuit y brillait de nos rires. A deux, aussi solides qu'un roc. Un, dans
la volonté de nos corps. Étrange vertige dans le choc de nos
étreintes. Nos lèvres surprises des délices offerts. Nos regards
l'un dans l'autre se perdaient, l'un dans l'autre répétés jusqu'à
l'usure.
bricoleur de mots en tout genre. bloguer,débloguer,blogueuler en mots en images, poèmes, micro nouvelles, etc...
mercredi 27 août 2014
lundi 25 août 2014
Rencontre
Le
cœur.
Le
cœur frappe, à se rompre.
Le
pouls.
Le
pouls écrit sa ligne majeure.
Une
rencontre.
Le
corps.
Le
corps s'agite, tressaille, frissonne sous la main qui l'effleure.
Les
yeux.
Les
yeux se ferment dans un vertige.
La
bouche.
Le
souffle.
Le
souffle entrecoupé d'un chant.
Le
chant qui naît sous l'étreinte.
La
main.
La
main se crispe, et la peau se tend.
Se
tend,
appelle,
aspire
le cri
le
cri,
le
cri !
...
puis
s'apaise, rassasié de ses tourbillons.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
vendredi 22 août 2014
jeudi 21 août 2014
mercredi 20 août 2014
Tempeau
http://blog.typogabor.com |
Images,
rêve Musique.
Un cœur
qui pulse et palpite et danse
Poussé
par le tempo.
Action !
Y a des jours comme ça
http://artyfils.blogs.sudouest.fr/archive/2009/01/12/colere.html |
Messieurs
qu'on nomme grands je vous écris une lettre pour vous dire que j'en
ai marre de la façon dont on me traite.
Je
sais bien que mon sort est le dernier de vos soucis mais voilà ma
vie à moi m'intéresse beaucoup, figurez vous. Assez pour que je
sorte mon clavier et vous textote ce mot.
Depuis
des mois, des années même, vous me tapez sur le dos et j'ai des
douleurs qui me font souffrir nuit et jour.
Je
crois que je suis allergique à toutes vos sales petites affaires qui
m'écorchent la peau. Et je développe un eczéma sec et ça me
gratte jusqu'au sang !
Paradis perdu
Crépuscule
de rouge sang sur mer que la nuit borde au loin.
Août,
mélodie de l'eau.
Et
moi,
les
yeux tristement arrimés aux rivages ensoleillés.
mardi 19 août 2014
Aube.
Instant
suspendu où chaque élément retient son souffle.
Bientôt
tous se sépareront.
© texte et photo propriété Joel Carayon
© texte et photo propriété Joel Carayon
lundi 18 août 2014
Des yeux de migrants
Des yeux éblouis aux soleils
d’autres mondes
Des yeux au vent de leur rêve.
Des yeux remplis de contes et de
légendes
vendredi 15 août 2014
ombre et lumière
Symphonie d’une tempête de bord de mer
Ami
Je t’envoie mon rêve ourlé d’écume de mer
parce que je suis tout près d’elle qui déroule majestueuse et fière sa colère
du jour. Un chant de galets dans le fracas des lames
et le souffle puissant d’un vent venu de l’est.
Ma mer ruisselle brillante de pluie d’argent. Promène mes pensées chargées d’embrun où le gabian moqueur caresse la vague du bout de son aile. Musique d’une violente indifférence. Choc de l’eau contre la terre.
Entre elles mes yeux naviguent solitaires. Dans le cœur les remous, les crues des
jours d’amour. Le silence plat des jours sans.
Une musique de sel et de sable.
© texte et photo propriété Joel Carayon
© texte et photo propriété Joel Carayon
jeudi 14 août 2014
Aux portes de nos villes
![]() |
marseille sous la lune |
mercredi 13 août 2014
ombre et lumière
Un pont noyé de lumière, son ombre par dessus la rivière,
deux ponts où nous passerons ombre ou lumière...
© texte et photopropriété Joel Carayon
deux ponts où nous passerons ombre ou lumière...
© texte et photopropriété Joel Carayon
Narcissus
![]() |
Serge Regiani http://alligatographe.blogspot.fr/2009/08/le-doulos.html |
Ces
morceaux de moi égaré cherchent leur unité
au
passé composé...
Sept,
sept
ans ?
Sept
ans de bonheur !
Moi
chaque jour recomposé !
Puzzle
d'un ego maigrelet où je ris de me voir si beau dans mon infini
variété.
Mon
miroir a sept ans, sept ans d'un bonheur partagé entre tous mes
états.
Mon
ego multiple, ouvert en queue de paon parade dans tous ses éclats.
Mon
miroir a sept ans,
sept
années d'un malheur dont je ne me plains pas !
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
mardi 12 août 2014
Al-Andalous
Entre
l'errance gitane où sonnent les guitares altières, résonnent les
voix brûlées de soleil et l'oud où s'enroule la mélopée de
l'orient, se déroule le chemin des caravanes ; la terre des
partages mélange les voix profondes, s'ouvre aux chants multiples,
réconcilie les frères aux croyances rivales. Ami ne la recherche
pas, elle s'offre aux visions du voyageur qu'une longue marche
accable, dans le frisson de son air que la chaleur dilate. On la
raconte elle ne se vit pas.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
vendredi 8 août 2014
Tournez, tournez
photo : marion-valentine.fr/ |
Tournez
tournez, derviches tournez, jusqu'à la quintessence du désespoir
jusqu'au dégoût ultime de l'âme. Tournez, derviche-tournez, les
bras ouverts au vent du sâma, tournez jusqu'à l'apesanteur, jusqu'à
la lumière vive.
Puis
tendre la main vers l'éblouissant et conduire l'éclat jusqu'à la
matière qui s'en nourrit.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
Mon accent te sourit
Tu
vois la mer et sa douceur iodée, le soleil par dessus, sa lumière
qui rebondit sur la blancheur des calcaires, et tu entends les
cigales dans le chant de la mitraille, et tu humes le parfum du thym
dans la salinité des pleurs .
Mais le noir restera toujours noir,
que tu bretonnises ou berrichonnes l'amertume des jours !
© texte et photo propriété Joel Carayon
© texte et photo propriété Joel Carayon
jeudi 7 août 2014
Le bonheur de Lolita
Je vis le
nez dans le troupeau.
Dans la chaleur
de mes frères.
De la vie
ne verrai que leurs fesses.
J’avance
et je pense.
brisures
Une
image ça se casse
et
les lambeaux de soi
se
tordent prisonniers
de
leur bouts de verre.
Une
image ça se casse
et
le roman de nos chutes
dans
le temps s'enrichit
de
nouvelles textures.
Une
image ça se casse
mais
ça ne se répare pas ?
Rassemblés
les bris de soi
sont
bouts collés dont on voit la cicatrice.
L'artiste
aussi bon chirurgien qu'il soit
n'en
gommera pas toutes les aspérités
et
sous la peau tirée, lissée
courent
les écrits du passé.
Tu
devras apprendre
à
te faire une beauté
de
ces encres qui dessinent
des
textes douloureux.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
Brisures
Une
image ça se casse
et
les lambeaux de soi
se
tordent prisonniers
de
leur bouts de verre.
Une
image ça se casse
et
le roman de nos chutes
dans
le temps s'enrichit
de
nouvelles textures.
Une
image ça se casse
mais
ça ne se répare pas ?
Rassemblés
les bris de soi
sont
bouts collés dont on voit la cicatrice.
L'artiste
aussi bon chirurgien qu'il soit
n'en
gommera pas toutes les marques
et
sous la peau tirée, lissée
courent
les écrits du passé.
Tu
devras apprendre
à
te faire une beauté
de
ces encres qui dessinent
des
textes douloureux.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
mercredi 6 août 2014
La vie coule
La vie coule dans son lit, de
torrents en méandres, de sources en océans, indifférente à ce
regard d’homme qui la scrute, plonge ses yeux dans sa transparence
limpide. Lui cherche, s’interroge, s’étonne, manipule, triture,
construit des moulins à rêves, des images d’elle, l’aime ou la
viole, la caresse ou la torture, la déshabille ou l’exhibe. La met
en vers, équation, question, solution. La soumet, la vend, la
prostitue, en fait une loi, une déesse, une médication, un poison.
Elle, rebondit de galets en questions, s’échappe de ses
classements ou de ses ornements. Disparaît sous terre, jaillit en
jets brûlants. Lui, traque la corrélation ; elle, bâtit la
matrice du probable.
© texte et photo propriété Joel Carayon
© texte et photo propriété Joel Carayon
lundi 4 août 2014
On ne peut plus se dire à demain
Caresse
d'air sous l'ombrelle ; vent léger et gazouillis dans l'arbre.
Une
musique lointaine sur des voix joyeuses.
Toi,
assise pour toujours sur ce fauteuil qui roule quand on le pousse, à
contempler je ne sais quoi là bas.
Toi
dans le temps immobile, les yeux pleins d'un sourire malgré tout.
L'attente
quand tout s'arrête même le corps et que vivre devient un défi
tranquille.
On
ne peut plus se dire à demain.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
dimanche 3 août 2014
Rue du Bras de Fer
![]() |
Photo Joël Carayon |
Marcher
dans cette rue, se colorer de ses jaunes et de ses verts. Éprouver
sa douce somnolence offerte à la torpeur estivale, chercher la
fraîcheur à l'ombre de ses pierres.
Elle
m'attend. Ma table est prête et déjà un mannequin élégamment
souligné... Je poserai sur son buste ton visage et l'habillerai de
ton regard de femme.
© texte et photo propriété Joel Carayon
© texte et photo propriété Joel Carayon
samedi 2 août 2014
Orages et tourments
Quelque
chose passe que le ciel censure,
dont on ne voit que les éclairs
et
n'entend claquer que la colère.
Quelque chose qui tonne dans nos
corps,
qu'un revers de main n'éloignera pas.
Une
menace qui nous infiltre
quand le jour se gonfle d'une
moiteur obsédante
jusqu
à l'éclatement,
voix
contre voix, toi contre toi.
Les cris enfermés que l'orage libère,
la folle chevauchée de nos obsessions débridées,
nos rages, nos
regrets !
Un
combat de soi contre soi.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
vendredi 1 août 2014
Béatitude
De
l'ombre surgira le mouvement d'un regard sacré vers toi, la nymphe
voilée de nos bonnes intentions. Dans ta nuit sourde l'image
fredonnée d'un vent léger danseur infatigable, le souffle au raz de
la chair des femmes toujours prêt à dévoiler la boulimie rentrée
de ces affichées vierges regards tournés vers le Bien, tête
doucement inclinée vers les pensées du Dieu, mains jointes entres
seins et ventre; là où court le frisson déraisonnable d'une chair
qui s'ouvre à l'appétit du mâle.
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