Quelque
chose passe que le ciel censure,
dont on ne voit que les éclairs
et
n'entend claquer que la colère.
Quelque chose qui tonne dans nos
corps,
qu'un revers de main n'éloignera pas.
Une
menace qui nous infiltre
quand le jour se gonfle d'une
moiteur obsédante
jusqu
à l'éclatement,
voix
contre voix, toi contre toi.
Les cris enfermés que l'orage libère,
la folle chevauchée de nos obsessions débridées,
nos rages, nos
regrets !
Un
combat de soi contre soi.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon