J'aurais
peur de la musique des voix que le vent transporte sur ses bateaux
perdus au fond de nos têtes et qui tournent sans port.
J'aurais
peur de ce vent s'il n'était recouvert d'une étrange douceur où le
marin vagabonde pénétré de la grâce océane.
Je devrais redouter la musique
des voix
voix,
musique des voix
la
musique des voix que le souffle du vent
voix,
vent de nos souffles
que le souffle du vent porte sur
ses bateaux,
teaux,
teaux, porte bateaux
sur
ses bateaux perdus au fond de nos têtes,
vent,
vent de nos têtes
perdus dans nos têtes et qui
tournent sans port,
port,
port dans nos têtes
et
qui tournent sans port ; j'aurais peur de ce vent,
vent,
voix de nos têtes,
j'aurais peur de ce vent s'il
n'était recouvert
vert,
vert de nos peurs
s'il n'était recouvert d'une
étrange douceur
ange,
sœur de nos voix
d'une étrange douceur où
vagabondera,
vague
et voguent nos voix
le marin que pénètre la grâce,
grâce
du vent, vent de nos voix
pénétrées
de la grâce océane,
trace
de vent dans nos âmes.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
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