Ami
Je t’envoie mon rêve ourlé d’écume de mer
parce que je suis tout près d’elle qui déroule majestueuse et fière sa colère
du jour. Un chant de galets dans le fracas des lames
et le souffle puissant d’un vent venu de l’est.
Ma mer ruisselle brillante de pluie d’argent. Promène mes pensées chargées d’embrun où le gabian moqueur caresse la vague du bout de son aile. Musique d’une violente indifférence. Choc de l’eau contre la terre.
Entre elles mes yeux naviguent solitaires. Dans le cœur les remous, les crues des
jours d’amour. Le silence plat des jours sans.
Une musique de sel et de sable.
© texte et photo propriété Joel Carayon
© texte et photo propriété Joel Carayon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire