Des yeux éblouis aux soleils
d’autres mondes
Des yeux au vent de leur rêve.
Des yeux qui traversent les
déserts,
les mers, les océans.
Des yeux qui se ferment sur la
route.
A jamais.
Des yeux d’enfants grands ouverts
dans les yeux de leur mère
Des yeux de femmes qui suivent
les yeux des hommes
Des yeux à l’horizon barré par
d’autres yeux
Froids ou cupides.
Des yeux perdus quand la chimère
s’effondre
Des yeux pris entre quatre murs
Qui pleurent la mère sans lait.
Des yeux qui questionnent sans en
croire leurs yeux
Face à d’autres yeux qui ne
veulent pas voir.
Des yeux aux désespoirs
Des yeux qui mourront dans leur
chair.
Des yeux de migrants.
La fuite en Egypte par Vittore Carpaccio : Des migrants peu ordinaires © texte propriété Joel Carayon |
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