Au fond le monde se passe
indifférent et l'homme s'inquiète du peu de place que les choses de
la nature lui font.
Il
imprègne la terre de sa rage. En vain! Le temps froidement gomme
ses marques, arase la pierre qu'il a taillée jusqu'à la rendre
pareille aux autres galets!
La
forêt comme une marée verte se retire des espaces qu'il urbanise
puis se répand dès qu'il s'éloigne.
La
terre se venge de ses excès.
Transforme
son délire de grandeur en menace pour sa destinée.
A
coup de sermons ou de prêches il cherche dans le passage des ombres,
un signe de son élection.
Victime
de sa mégalomanie délirante en accuse les temps,
Quelques
diables furibonds ou hasard statistique.
Ou
bien il partira vers sa propre découverte saccageant et tuant tous
ceux qui ne chantent pas la même partition.
Il
y a comme de la dictature dans cette souffrance des hommes.
Un
aveuglement coupable parce qu'ignorance.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
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