dans
le silence de mon esprit se forment,
paroles
de mes larmes secrètes
se
posent à la surface de mon regard,
une
à une glissent, embrument mes pensées.
Il
fait gris aujourd'hui, gris de la confusion.
Mes
voix chantent et je ne vois plus clair.
Mais
je connais ces rivages
où
l'on entend les sanglots de leurs eaux
qui
implorent un ciel pleurnichard,
le
supplient de déchirer ce voile entre elles,
et
le soleil.
Mes
voix en notes prononcées,
faites
vous cri de colère
ou
filles d'un nouveau souffle !
Et
même,
vous
devriez chasser de mon visage
les
baisers dont il se nourrit,
emporter
toutes les essences que je chéris,
soufflez
soufflez belles ménagères,
balayez
au delà des mers cette brume ;
au
goût amer !
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire