Rue
des ombres,
Passe
en Gris
Et
promène sa nostalgie
Chancelante, ruisselante
De spleen en fine bruine.
Passant
Silencieux
Dit
sa prose sans voir les cieux.
Tête
rentrée dans sa tristesse
Promène
sa détresse dans les rues mornes,
Sans
vergogne.
Mais
derrière les yeux du Passant Grisailleux
Dansent
des lèvres qui soupirent
Ouvertes
sur un large sourire.
Son
bonheur est à l’intérieur.
Avant
sa campagne
Prépare
soigneusement ses armes :
Sa
cartouchière de blagues
Son
treillis bariolé de clowneries
Et
ses bottes à pirouettes.
Son
camouflage d’Auguste.
Il
part battre les idées noires
les
yeux barrés d'une croix d'ombre.
Puis
cerclé du blanc des jours heureux,
une
grande banane de rouge
autour
de la bouche,
Il
part dans une pirouette cacahuète
Petit
« hombre »
Traquer
les jours sombres.
Et
il faut le voir armé de sa gaucherie
poursuivre
la tracasserie,
Tirer
sur les oiseaux de mauvais augures,
Mitrailler
les vilaines figures.
Souffler
sur le noir des yeux de Mô
Pour
remettre tout en douceur les mots qu'il faut.
Aux
couleurs du bonheur.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
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