mardi 8 juillet 2014

L’été

L’été
Éclate d’un rire brûlant de lumière.
Parade étincelant
Dans l’aout chargé de spectacles et de fêtes.
Et ses voix claquent au vent sec et bruyant.




L’été
Carrossé des ors du matador
S’allonge sur les plages, s’endort
Ou glisse des perles de mer
Sur votre peau dorée de sel.


L’été
Musicien de l’artifice
Joue ses mélodies éphémères
Et vous belles passantes sans soucis
Savourez à plaisir ses délices au miel.


Moi
Généreusement rafraîchi
J’oublie l’oxyde qui gagne mes rouages
Et exige de mes mots par l’âge raidis
Qu’ils souffrent un autre langage


Toi
Protégée par de nombreux ombrages
De galets en eau poursuis ton bavardage.
Puisses-tu toujours apaiser
L’aride hiver en moi levé.


D’étranges refrains doublent la danse
Des âmes errantes en front de mer.


S’il te plaît
Un peu de baume sur le mourant ravivé 
Quand, de la nuit ou du jour il ne sait
Qui va à lui se présenter.

©  texte propriété Joel Carayon

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