L’été
Éclate
d’un rire brûlant de lumière.
Parade
étincelant
Dans
l’aout chargé de spectacles et de fêtes.
Et
ses voix claquent au vent sec et bruyant.
L’été
Carrossé
des ors du matador
S’allonge
sur les plages, s’endort
Ou
glisse des perles de mer
Sur
votre peau dorée de sel.
L’été
Musicien
de l’artifice
Joue
ses mélodies éphémères
Et
vous belles passantes sans soucis
Savourez
à plaisir ses délices au miel.
Moi
Généreusement
rafraîchi
J’oublie
l’oxyde qui gagne mes rouages
Et
exige de mes mots par l’âge raidis
Qu’ils
souffrent un autre langage
Toi
Protégée
par de nombreux ombrages
Puisses-tu
toujours apaiser
L’aride
hiver en moi levé.
D’étranges
refrains doublent la danse
Des
âmes errantes en front de mer.
S’il
te plaît
Un
peu de baume sur le mourant ravivé
Quand,
de la nuit ou du jour il ne sait
Qui
va à lui se présenter.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
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