Roger Excoffon
Elle se
prépare.
Puis joue
sa vie sur deux ou quatre temps.
Glisse l’âme
de la danse
aux corps
qu’elle anime.
A la
surface d’une nuit
immensément
noire
flotte
son image
poussée
par les frissons d’un tango tourmenté.
Et tu
vois les lampions,
les
ombres qui tournent
avec de
la peine
dans leur
élégance.
Clichés
que le regard passant
impose à
l’enroulement des robes ?
Gestuelle
pour le crooner en quête d’une romance,
ou respiration
d’une souffrance qui se danse ?
A bout de
souffle un accordéon
syncope
les rictus et sourires d’hommes.
Du temps
où le tango tangue
du pas
des oppressés.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire