mardi 16 décembre 2014

mélodie

photosurrealiste Le Violon d'Ingres, 1924, Man Ray


Tu me dis plaintif ce que le piano chante
des mots sourds qui ne se prononcent pas
une mélodie qui ne parle pas mais qui se joue

se joue de moi qui ne comprends pas.

Tu me dis plaintif ce que le piano chante
un peu de fard qui coule sur ta joue.
Ce que pleure un piano s'effleure touche à touche
ce que dit un violon se frotte sur ses cordes,

des soupirs qui ne sont pas de toi
D'un corps qui te réchauffera,
vivant violon vibrant sur ton épaule à se rompre
sa mélodie de bois et de boyau.


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