je
navigue vers toi, les voiles gonflées d’un ultime espoir
rêve
secrètement lové aux confins de l’esprit
Avec
au centre du regard cette lumière intérieure,
au
fond de la gorge ce cri retenu d’une symphonie sans orchestre.
Et
la route se referme sur moi.
Quelles
ailes pour s’arracher d’un monde à l’agonie?
Quels
enthousiasmes pour de nouveaux marins.
Quelle
sagesse pour l’enfant à naitre ?
Je
tends mes mains polies par l’âge vers toi
ma
lumière si vive !
Avec
aux doigts, l’amour que je te porte,
les
mots que je ne saurai jamais dire,
les
larmes que je verserai
Au
doigt aussi,
l’offrande
d’une mélodie enfin composée.
Texte, © Joël Carayon
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