jeudi 4 décembre 2014

Crépuscule

je navigue vers toi, les voiles gonflées d’un ultime espoir
rêve secrètement lové aux confins de l’esprit
Avec au centre du regard cette lumière intérieure,
au fond de la gorge ce cri retenu d’une symphonie sans orchestre.


Et la route se referme sur moi.


Quelles ailes pour s’arracher d’un monde à l’agonie?
Quels enthousiasmes pour de nouveaux marins.
Quelle sagesse pour l’enfant à naitre ?


Je tends mes mains polies par l’âge vers toi
ma lumière si vive !
Avec aux doigts, l’amour que je te porte,
les mots que je ne saurai jamais dire,
les larmes que je verserai
lorsque le temps sera venu.
Au doigt aussi,
l’offrande d’une mélodie enfin composée. 




















Texte, © Joël Carayon 

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