Aux
tempes, sur le cou, qui bat, un chant. Une parole...perdue, nos
fortunes... dilapidées, nos vies... jetées. Nos airs de matador
contre la tristesse d'une résignation, le déni d'une défaite
inavouable. A l'heure des bilans, les regrets, nos mémoires éparses;
le temps qui efface les traces.
Glorieux,
confiant, voix sûre, je déclame l'épopée d'un ancien moi qui
danse des rondes éphémères, avec des rires, des prouesses, des
pirouettes, de la peur et de l'amour, par des phrases, des silences,
des regards humides...je le chante, ou je me tais sur son passé...Je
bâtis, un homme, une vie, une histoire, un conte. Partout l'illusion
ma boussole.
Je
bâtis, un corps, ses mouvements, ses rencontres, je vole par dessus
des mondes. Mes faux semblants .
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