Nus,
les bras nus et les épaules aussi et votre corps.
On
ne les veut que nus, nus pour nous.
Femmes
vous voilà nues, nuées de seins, de jambes, de sexe, nus.
Vous
portez si bien le nu.
Nues
et belles aussi,
pour
nous offertes à nos regards qui déshabillent vos nus,
qui
parcourent courent à l'essentiel de votre chair exposée admirée
désirée,
couchée
sur des divans de rêves, haletantes dans nos nocturnes divagations,
ouvertes,
soumises, ou succombantes à nos charmes hypnotiques.
Sur
nos pupilles plus nues que nues et si guerre il y a, vous devez la
perdre.
Femmes
découvertes pour nous et nues pour nos démons.
Femme
nue -pécher dans l'oeil du mâle- comme une poussière irrite.
Femmes
recouvertes de la tête au pied par notre désir d'homme,
femmes
nous Vous chassons, nous Vous repoussons.
Femmes
sous votre voile anonymement nues, dangereusement nues, cachez,
cachez jusqu'à votre nom, cachez jusqu'à l'ombre de nos fantasmes.
Mais.
Femmes
Mères, grosses de nos inquiétudes, gardez sur votre Sein Maternel
la trace de notre passage, de notre Humanité, nous accrochés à
votre peau, à votre Maternelle Nudité.
Femme
ta fonction crée l'organe.
Mère
nue n'est pas nue.
Femme
mère, sans organe sans orgasme ;
amante
-vierge d'enfants- darde notre sexe d'un appétit coupable.
Odalisque, photo |
© texte propriété Joel Carayon
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