Ne me dis pas mon am... ne me dis pas je t'ai...chut me, ne me dis pas que ton cœur palp... pas que ton... pour moi...j'ai peur, c'est comme ça. Ne dis pas mon ché... ne me dis pas ri, chut ne dis pas mes, pas mes… yeux dans tes yeux, ne me dis pas sans toi ma... ne me dis pas… vie. C'est comme ça, ce monde est immonde.
Ne me dis pas
rose bonbon ne me dis pas mon an-je t'ai
chut dans la… peau, ne
dis pas, ne dis pas tu es ma...sans toi je...
rien. C'est comme ça ce monde est démon, démonté. Ne me dis pas
deux, ne me dis pas mains, ne me dis pas tout, ne
dis pas jours ne me dis pas.
C'est comme ça ce monde est sans
lendemain et pourtant je voudrais y croire et pourtant au delà du
désespoir, au delà de moi je voudrais le hurler, le cracher. C'est comme ça le
monde me bâillonne, c'est comme ça ce monde m'effondre. Pourtant
ces « ne me dis pas » j'en ai rêvé, j'en ai bavé,
j'en ai pleuré, j'en ai chanté. C'est comme ça. Ce monde me
plombe.
Ne me dis pas tu me déçois, ne me dis pas j'aurais dû, ne
dis pas je ne t'ai...chut me pas, ne me
dis pas je m'en vais, ne me dis pas fini, ne me dis
pas. Comme ça, ce monde est un combat, ce monde est nauséamonde. Ne
dis pas sourire ne me dis pas beau/temps, ne me dis pas je te...ni
veux, ne me dis pas.
C'est comme ça, ce monde, ce monde ne me quitte
pas, ne m'oublie pas, ce monde n'est pas terre ronde alors pourquoi
pas… pourquoi pas se perdre dans tes...bras, se perdre dans
ton...monde, ton Dysney monde, dessiné pour Noël, ce monde dys/né pour
s'aimer quand la terre gronde.
C'est comme ça mon amour c'est comme
ça le monde ne tourne pas la bonne ronde, alors dis moi des choses
tendres, des choses que je ne veux pas entendre, des souffles que je
ne respire pas, des mots que je ne dis pas. C'est comme ça ce monde
me crie. Je ne veux pas, pas qu'il me rassure, ce monde est une
imposture, alors dis moi le silence, le silence de ton corps, le ciel
de tes yeux, de mes yeux l'ombrage quand le sol est en feu.
C'est
comme ça, ce monde, ce monde est clos, ce monde est tort, torturé, clôturé, tourmenté, propriété privée, privé de toi mon amour, moi sans propriétés vraiment remarquables, ne me dis pas surtout pas, ce monde nous prend
pour...pour ce que l'on n'est pas, ce monde pour lequel l'on n'est
pas né, né pour s'é...triper, né pour... fendre, ce monde n'est
pour personne .
Alors
on invente une langue, langue de nos signes, et l'on désigne avec
nos bras, nos jambes, nos yeux, avec tout ce qui est nous un poème
pour deux, peau-aime nue, dans la rondeur de nos mots tus.