Là-bas
devant nos pas gonflés
par
nos souhaits les plus secrets,
là-bas
laborieusement retenue,
serrée
contre nos rêves,
désespérément
bâtie d'un espoir fragile,
faites
qu'elle existe.
Là-bas,
dans sa posture sauvage
l'écriture
d'un vertige,
l'envers
de nos blessures
faites
qu'elle existe.
Pied
à pied défendue,
portée
haut dans nos voix.
Dans
nos paroles en creux,
faites
qu'elle existe
et
faites qu'elle survive
au
travail du doute,
à
nos passages répétés,
nos
longues tergiversations.
Faites
qu'elle survive,
faites,
faites
que
ma prière ne se perde
dans
un silence sans bornes.
Faites
...
à
quoi bon supplier le vide.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
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