De
l'envers à l'endroit, le regard se perd sans la pliure horizontale
qui désigne à l’œil la cartographie de nos usages. Dans l'eau, le
reflet inversé d'une image qu'on voudrait le paradis se trouble de
nos respirations terrestres puis disparaît avalé par les rides et
les vagues dont nos vies se couvrent avec le temps. Dans le ciel, les
mêmes ombrages s'y déplient et offrent à nos yeux avides
d'illusions les promesses de nos espoirs rebondis de miroirs en
miroirs où nous nous perdons dans la fascination obsédante de nos
visages dupliqués à l'infini.
© texte et photo propriété Joel Carayon
© texte et photo propriété Joel Carayon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire