par
le grand silence qu'il me
lègue
et
que je remplis de mon vacarme.
Je
lui demande, mande, demande ;
si
par la magie d'un conte il reviendrait.
Mais
de ma voix ne sort que le mime d'un mot
dessiné sur le bord de mes lèvres.
Il
me manque, me manque, me manque ;
par
sa marche sur le sol absente,
par
sa parole rare fille d'ellipse
qu'enfant
je consultais comme un oracle.
Je
lui parle, parle et reparle ;
mes
mots perdus dans un mutisme sans écho
vagabondent,
errent et puis se taisent.
Il
s'efface, s'efface, s'efface ;
dos
tourné à nos vies va rejoindre l'oubli.
Toi
par qui je vis le jour,
Adiou.
© texte et photo propriété Joel Carayon
© texte et photo propriété Joel Carayon
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