« le bleu est une
couleur chaude »
(Julie Maroch)
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Inspiré du film « La vie d’Adèle » (Kechiche) lui-même inspiré de la BD : « le bleu est une couleur chaude »
Adèle.
C’est un joli nom pour débuter
dans la vie.
Avec ta belle frimousse blonde.
Et puis Adèle candide Adèle, la
vie te tombe dessus très vite.
En grandes giclées brûlantes -Pas
étonnant quand on habite dans un film.
Du lycée à l’amour d’un pas la
fille a croisé la femme.
Et ton destin en sommeil se met
en marche.
Candide Adèle aime Emma la Bleue.
…
Dans tes yeux l’air de ne rien comprendre,
l’air d’un oiseau qui tomberait dans
un trou d’air.
C’est agaçant Adèle.
On dirait Bécassine- mais tu
sauras pas, t’es trop jeune.
Tu patauges de la peinture
jusqu’au cou.
Tu ambules, déambules, ondules ballotée.
C’est beau ton corps, tes yeux et
ta bouche sensuelle à souhait.
Mais c’est fade à la fin. Y a
comme un hiatus.
Toi le matin tu rejoins ta
maternelle.
Emma retourne à ses pinceaux.
Ça coince : dans l’amour le
ver.
Entre vous du vide et tu meubles…
Ce collègue.
…
T’assures pas ma belle. Emma
sait.
Violence, rupture. Elle t’envoie
balader.
Prétexte ? On dirait.
…
Tu coules Adèle, candide Adèle.
Une grande gifle en plein cœur.
…
Mais t’as jamais rien décidé.
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