lundi 21 octobre 2013

Une plage que le vent pousse.

Devant moi une plage que le vent pousse vers l’eau.
Des voix et  des corps de mars chahutés par les bourrasques.  Un horizon que la menace de pluie ferme.
Et la mer s’appesantit des noirceurs célestes. 
Espoir d’une clarté nouvelle  contrarié.


 

Il faut attendre –et je ne sais pas  les derniers soubresauts d’un hiver promis pour durer.
Paysage de renoncement et d’abandon où je marche là où le sable se mélange à l’eau.
Puiser encore dans les profondeurs  de ma chair les précieux reliquats d’une magie raréfiée : quelques carats d’espoir.
Relever le front.
Garder les yeux sur l’horizon.
Vous y croyez ?

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