Devant moi une plage que le vent
pousse vers l’eau.
Des voix et des corps de mars chahutés par les
bourrasques. Un horizon que la menace de
pluie ferme.
Il faut attendre –et je ne sais
pas les derniers soubresauts d’un hiver
promis pour durer.
Paysage de renoncement et
d’abandon où je marche là où le sable se mélange à l’eau.
Puiser encore dans les
profondeurs de ma chair les précieux
reliquats d’une magie raréfiée : quelques carats d’espoir.
Relever le front.
Garder les yeux sur l’horizon.
Vous y croyez ?
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