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Ligne noire et baie vermeille
Bouche rouge sur plaie sombre,
Pardon.
Ce chant
– Baie de pourpre en châsse noire –
Coulé d’un silence brûlant
A beau lever en sa chaleur ronde,
L’âcre du sang
– Baie noire de flamme ardente –
A beau s’offrir aux accents de l’amour
Et s'ouvrir sur les terrains de la mort,
Il ne m’enchante pas.
J’imagine – je ne peux que –
Le goût de sa carnation de femme,
Les mains qui glissent sous sa soie
Caressent et griffent, blanches sur baie
rouge,
S’enfoncent serrent et pendent.
Ligne blanche, poison rouge et peau noire,
Fruit étrange dans son écrin rose
Suspendu aux lèvres
Rougies par le chant des heures ténébreuses,
Chant à aimer, à vénérer,
Chant de musée à ranimer
Encore et encore, jour et nuit, nuit et
jour.
Ligne noire qui frissonne,
Offre le rubis dans sa plaie d’ombre.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
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