mediapart 14 juillet |
Le
Bolchevik, le Bolchevik est là, là
dans la peau de Syriza, avec lui le russe s'infiltre. Staline
dans l'Acropole, l'Acropole que la triade accroche, écorche, égorge.
Vade
rétro le Grec, le Charlatan qui
drague dans son sillage l'âcre puanteur de la révolte, le
fumet fumant l'enfer d'un diable rouge. Le Cruel s'en
revient, le temps
se met à la diète, le temps se met à la dette et l’Eurogroupe se
trouble.
Héra la déesse du Nord s'enflamme au Panthéon ou brûle à Bruxelles, hurle sur Athènes et tous les euro-dieux, verts, verts de colère, se rétractent, se contractent, se décotent. L'euro-zone se dépiaute. Qui est le coupable ? Le Grec, le Grec.
L'orthodoxe
Héra, l'euro-doxe Héra, l'irascible Héra cible le bel Hellen,
voleur de l'Or du Rhin, condamne l'antique Attique à l'heure
austère, met à l'index l'élu artisan de la discorde .
Le
bolchevik dans l'habit d'un dieu a dupé la puissante Héra, enlevé
la belle Europe, violé l'euro. Il n'échappera pas à la femme
humiliée.
Ne
pleurez pas, ne criez pas, plaignez les fils de Prométhée. Les dieux
trahis banniront leur judas et l'ire d'Héra foudroiera Le Grec aux
yeux brûlés par l'anneau.
Le
guide terrassé et le peuple soumis, la morale est sauve,
n'est-ce-pas ?
Et
Europe, candide ou perfide Europe, vierge et prude Europe,
te voilà intacte. Pas touche le Grec aux dessous d'Europe, aux deux
sous d'Europe. L'inflexible Héra surveille :
-
Ôte tes mains le Grec, détourne ton regard. Et toi belle Europe, de
la rigueur dans la tenue, s'il te plaît !