qui
se casse, à franchir les mondes.
Ses
yeux se détournent des jeux
d'hier
et
s'émerveillent
de ce qui les appelle.
Là,
sous sa poitrine, un cœur qui s'affole,
là,
un large frisson à fleur de peau,
là,
cet étranger en sa demeure,
ce
chant nouveau entre plainte et douce ivresse,
là,
qui balbutie, ce trouble
dans
le sillage d'une enfant presque femme,
Là,
dans le printemps de leurs corps
le
ballet maladroitement formé
des
regards à la dérobée,
des
mains qui se balancent, se cachent
et
timidement se touchent.
Plus
tard sa soif d'elle,
son
parfum sur ses doigts,
sur
ses mains, ses lèvres...
Un
cri, entre extase et douleur
renverse
leur monde.
Hier
enfants dans leur mue d'homme,
aujourd'hui
hommes aux rêves d'enfants.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
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