Ma
mémoire s’ouvre comme un juke box
Et
les souvenirs attachés
-
Chevaux libérés de leur box
Courent
désordonnés.
Peu
importe l’heure ou l’année
Dans
les replis de mon esprit ils sont rangés.
Insensibles
au temps
Ils
attendent leur tour de chant,
Et
quand du dehors sonnera leur rappel
Ils
joueront les mêmes scènes
-L’une
à l’autre attachées
Comme
maillons à leur chaîne
Aussi
fraîches qu’au jour premier.
Il
n’est plus temps de résister
Laissons
la musique jouer.
Indifférente
elle chante
La
même rengaine là-bas,
Dans
ce temps qui n’est pas.
© texte propriété Joel Carayon
© texte propriété Joel Carayon
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