Je
laisserai en arrière, de la poussière sur mon manteau, quelques
larmes passagères dans la mémoire des proches, je laisserai un
silence une pause, quelques balbutiements de poésie, je cohabiterai
avec le désert.
Je
disparaîtrai au dessert, entre la crème et la cerise sur le gâteau,
parce qu'il faut bien faire mystérieux, quand on devient gâteux, je
mettrai une fausse panthère et des griffes, monsieur, monsieur qui
côtoyez ma mère dites lui que je pense à elle, monsieur monsieur
qui côtoyez mon père dites lui… je laisserai en arrière mon
majeur en l'air, face au monde des hommes.
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