pour
ses fastes fastidieux,
j'aimais
la nuit et ses néons
qui
vous invitent d'un clin d’œil
à
venir voir à l'intérieur.
J'aimais
la nuit dans ses habits sexy, la nuit qui joue avec les si.
La
nuit, ses comédiens, sa comédie,
la
nuit et ses voiles d'alcool
sur
nos yeux appesantis de rêves,
la
nuit, ses jeux de drôles de rôles,
la
nuit et ses tragédies
dans
les recoins obscurs.
Ça
ne fait rien car au petit matin
les
ombres s'en retournent en Chine
derrière
leurs écrans d'artifice.
Ça
ne fait rien car au petit matin
il n'y a plus que des gens de l'ordinaire,
des
gens sans l'épaisseur de l’apparat
et
ça fait rire le soleil.
Texte, © Joël Carayon
Texte, © Joël Carayon